lundi 17 décembre 2007

Déménagement!

Je déménage déjà. Pour être plus à l'aise, pour mieux blogueur, pour plus de plaisir!

Retrouvez-moi à l'adresse unecitadinealacampagne.ch Je vous attends. :-)

dimanche 16 décembre 2007

Rosiers de décembre

Quand nous avons choisi une maison, le jardin était un point important. Ni trop grand, ni trop petit il devait aussi offrir des possibilités multiples comme une terrasse, un coin barbecue et bien sûr du "développement" en vue.
Comme nous avons déménagé fin septembre il n'était pas question de se lancer dans des grands travaux de plantation et autres changements. Toutefois, un minimum s'imposait: la tonte de la pelouse, la taille des haies et la plantation des plantes à bulbes (j'adore les tulipes!) Tout ça fut fait entre octobre et novembre.

Si moi j'aime les tulipes, P'it Mari adore les rosiers. En allant au brico-jardin pour choisir un sapin de Noël j'ai été assez surprise de découvrir juste à côté des sapins, des rosiers en promo! Ben oui, je ne savais pas que les rosiers pouvaient se planter en décembre. J'ai tout à apprendre, que voulez-vous. Pendant que je courrais comme une gamine d'un sapin à l'autre P'tit Mari examinait les fameux rosiers en promo. Au final, nous sommes repartis avec un sapin et deux rosiers.

C'est pas tout ça de choisir des roses mais il faut les planter. C'est P'tit Mari qui s'y est collé. L'endroit était tout trouvé: juste à côté de la cabane de jardin, histoire de donner une touche sympa à une cabane mi-bois mi-tôle pas terrible esthétiquement.
D'abord, creuser un trou:

Pour la profondeur, il suffisait de le faire à la taille des pots qui contenaient les rosiers.

Une fois le trou creusé, il faut déposer les rosiers dedans et remettre délicatement la terre autour. Les planter quoi! Par contre, surtout pas d'eau: le gel pourrait faire des dégâts.


Au final, deux plantes pour l'instant pas magnifiques mais qui devraient donner de magnifiques roses blanches et roses dès le mois de juin.

Je n'ai pas fait de photo mais nous avons encore ajouté des branches de sapin tout autour des rosiers pour bien les protéger du gel.
Voilà, ma première leçon de jardinage s'est résumée à un reportage photo dans des conditions hivernales terribles! Brrrr, j'attends déjà le printemps. ;-)

samedi 15 décembre 2007

Petits dialogues campagnards

Ah l’adaptation à la campagne, ça ne va tout seul pour moi. Il me reste des petits réflexes citadins. Ces deux petits dialogues entre P’tit Mari, né à la campagne, et moi-même, née à la ville sont assez significatifs…

Première scène : En faisant notre lit je découvre sur le sol de notre chambre quelques mouches mortes et un insecte bien vivant non identifié

Moi (pas loin de l’hystérie) : Ahhhhrrrgggg, viens viiite, il y a d’affreuses bestioles par terre dans notre chambre !! C’est dégoûtant !!!!

P’tit Mari (se pointant en bas de l’escalier, très zen) : Mmmh, c’est quoi, des insectes ? Tu sais, on est à la campagne, ça arrive, c’est pas grave.

Moi (ahurie après avoir également découvert des mouches dans les autres chambres) : Mais, mais, c’est dégoûtant, imagine que cette bestiole dégoûtante (encore) dont je ne connais même pas le nom se soit promenée dans notre lit ! Il faut absolument que je change les draps (joint le geste à la parole).

P’tit Mari (toujours en bas de l’escalier, air résigné) : Bon, si tu veux on empruntera la machine à vapeur de mes parents et on désinfectera toute la maison.

Moi (comprenant le chemin qu’il me reste à faire) : ….


Deuxième scène : Il est midi moins le quart, on se tâte pour partir faire des courses.

Moi : Je propose qu’on y aille maintenant, histoire que ce soit fait.

P’tit Mari (très sérieux) : Oui, sauf que je ne sais pas si le supermarché du bled d’à côté sera encore ouvert. Je pense qu’ils ferment entre midi et 13h30.

Moi (incrédule): Hein ?? C’est quoi cette histoire ? Tu me fais marcher là.

P’tit Mari (toujours très sérieux et calme) : Non, non, c’est une possibilité à envisager. Nous sommes à la campagne, pas dans une métropole tu sais.

Moi (atterrée, en pleine crise de consommation aigue) : Mais c’est dingue ça. Non vraiment, j’en reviens pas.

P’tit Mari (du coin de l’œil) : Qui est-ce qui est contre l’ouverture des magasins le dimanche et pour un meilleur traitement des caissières, qui déjà ?

Moi (grommelant, d’une voix à peine audible) : Moi d’accord….

vendredi 14 décembre 2007

Biscuits de l'Avent 2.0

Encore des biscuits! Mais cette fois, quelque chose de plus élaboré. On adore les milanais mais il y a tant de délicieux petits biscuits que ce serait dommage de se priver. :-)

Moi je suis fan des biscuits qu'on appelle les "Nids d'oiseau". On en trouve toute l'année dans les magasins d'alimentation. Ce ne sont donc pas des biscuits de Noël à proprement parlé mais ils sont tellement bon qu'on leur pardonne volontiers... A la base, j'étais un peu timide, je ne nous croyais pas tellement capables de faire des "Nids d'oiseau". Faut dire que c'est un compliqué, bien plus évolué que les milanais classiques. Mais P'tit Mari, beaucoup plus aventureux que moi question cuisine, m'a convaincue d'essayer.

Pourquoi compliqué? Parce que ces biscuits se fabriquent en 3 étapes: d'abord le fond, puis le tour, pour le milieu. Le fond est une base de pâte sablée, le tour moelleux est aux noisettes moulues et le milieu en confiture! Miam, non? Pour saliver un peu, voilà quelques photos:

Voilà le fond en pâte sablée, avant cuisson bien sûr. Cette étape est la plus simple, il suffit de découper des formes dans la pâte abaissée.

Ici c'est le même fond mais avec le tour en pâte à base de noisettes. Il est important de ne pas trop cuire les Nids pour que cette partie reste bien moelleuse, c'est meilleur! Pour mettre cette pâte autour du fond, on peut utiliser un sac à douille par exemple.

Et on termine avec la confiture. L'idée est de mettre de la confiture de fruits rouges. Pour nos biscuits du jour, c'est de la confiture de framboises home made.
Et maintenant, la cuisson. 15 minutes environ à 180 degrés. Voilà donc ce que ça donne au final:

Trop bon! Un peu croquant en dessous, moelleux grâce aux noisettes moulues et sucré-acide avec la confiture de framboises. J'adooore. Bon évidemment, c'est un peu long et ça demande un minimum de patience et de minutie. Mais le résultat en vaut la peine.
Si quelqu'un veut la recette complète, il suffit de demander.

jeudi 13 décembre 2007

A la maison, c'est déjà Noël

Voilà plusieurs jours, peut-être même plusieurs semaines, que j'en avais envie. De quoi? Du sapin de Noël pardis! Le week-end passé, j'étais au bord de l'implosion, il me fallait un sapin. Mais P'tit Mari m'a convaincue de patienter encore un peu, histoire d'avoir éventuellement un joli sapin à Noël et pas un pauvre truc rabougri et désséché.

Aujourd'hui, nous avons profité du jour de congé de P'tit Mari pour faire quelques emplettes spécial Noël, le point de mire restant le fameux sapin. Cette année, puisque nous avons une grande maison, et puisque je suis en pleine therapie "j'aime Noël", nous avons ajouté une décoration de porte d'entrée.

Au brico-déco-jardin du bled d'à côté, j'étais surexcitée. Oubliées toutes mes résolutions d'attendre la vente communale, je le voyais déjà notre sapin. Et P'tit Mari aussi. Même qu'il avait une idée très précise du sapin de ses rêves. Un grand sapin. Un très grand sapin. Il était là, 2m50 de haut, un géant. Quelques minutes plus tard, je craque. On le prend.
Tant pis pour le prix. Et tant pis aussi pour le prix des p'tites choses déco qu'on a choisies pour décorer la table de fête... Bon, j'arrête de parler. Il s'agit de féérie, de joie et de lumière. :-)

Oh le beau sapin... La photo est un peu floue mais elle a un certain charme (du moins à mon avis)


Bienvenue chez nous!


Un ange de l'esprit de Noël?? ;-)

mercredi 12 décembre 2007

Qu'est ce qu'un "blog de fille"?

Je ne connais cette appellation que depuis peu, quelques mois tout au plus. J’essaye encore maladroitement de saisir l’essence de cette idée, vous me direz donc si je me fourvoie complètement. J’ai plusieurs hypothèses, voyons lesquelles :
  1. un blog de fille est un blog dont l’auteur est un individu de sexe féminin
  2. un blog de fille est un blog dont l’auteur est un individu de sexe féminin qui respecte « une certaine ligne éditoriale »
  3. un blog de fille est un blog dont le public cible est essentiellement fémnin
  4. un blog de fille n’a pas de définition spécifique, il suffit qu’il se revendique comme tel/ qu’il soit désigné comme tel
Prenons maintenant chaque hypothèse l’une après l’autre.
1. un blog de fille est un blog dont l’auteur est un individu de sexe féminin
Bien, mais pourquoi dit-on blog de fille, et non blog de femme ? Je veux bien que dans l’expression « blog de fille », le mot « fille » ne se réfère pas une enfant mais englobe plutôt les idées de « nana », de « de femme jeune à la mode » ou quelque chose de ce genre (là encore je ne sais pas trop). Il me semble pourtant qu’il y a une idée de jeunesse, de fraîcheur, même si des exceptions peuvent exister. Par exemple, je doute que l’hypothétique blog d’une avocate de 55 ans qui parle de ses activités paroissiales soit un « blog de fille ». Je me trompe peut-être.


2. un blog de fille est un blog dont l’auteur est un individu de sexe féminin qui respecte « une certaine ligne éditoriale »
Peut-être même doit-on parler uniquement de ligne éditoriale, indépendamment de l’auteur. Mais quelle est cette « ligne éditoriale » ? Shopping, mode, beauté, maternité, vie de couple, des étiquettes typiquement féminines ? Ces sujets sont-ils réservés aux femmes ? Un blog devient-il un blog de fille parce qu’il aborde régulièrement un ou plusieurs de ces sujets ? En dehors des sujets, le ton a peut-être une influence. Le ton du « blog de fille » est souvent léger ou alors franchement « intime », façon confidences. Ensemble, les sujets et le ton, donnent une image du « blog de fille » lambda.
Cette image n’est justement qu’une image. Ce n’est certainement pas parce que quelqu’un parle d’un ou plusieurs sujets sur un blog que ce sont les seuls sujets qui l’intéressent. En clair, ce n’est pas parce qu’un blogueuse parle de beauté et de shopping sur son blog que ces sujets sont les seuls centres d’intérêt pour elle. Vous me suivez ? Passons sur le clivage hommes/femmes très présent dans notre société.

3. un blog de fille est un blog dont le public cible est essentiellement féminin
Ne confondons pas public et public cible. Selon moi, le public est représenté par les visiteurs effectifs d’un blog ; le public cible étant le public que cherche à atteindre l’auteur du blog (il peut être identique au public ou non). Ce n’est pas forcément évident d’avoir un public cible, peut-être bien qu’une majorité de blogueurs et blogueuses n’ont pas défini de public cible précis pour leur blog et se contentent de bloguer sur le sujets qui les intéressent.
Oui, donc, le public cible des « blogs de filles ». Je pense que fatalement les sujets typiques (genre la mode, la beauté) attirent et concernent plus les femmes, c’est ainsi. Quand des billets sur des sujets plus neutres interviennent (genre les voyages, les animaux), les lecteurs masculins sont peut-être un peu rebutés par l’ambiance générale du blog et par les autres billets. Qui sait.
J’ai également l’impression qu’on ne maîtrise pas forcément son public, vient qui veut, lit qui veut, commente qui veut.

4. un blog de fille n’a pas de définition spécifique, il suffit qu’il se revendique comme tel/ qu’il soit désigné comme tel
Cette hypothèse englobe aussi tous les mélanges possibles des autres hypothèses.
A quoi cela sert de revendiquer son blog comme « blog de fille » ? Premièrement, je suppose qu’avec le buzz actuel sur les blogs de filles, cela peut attirer des lecteurs, des lectrices plus précisément. Deuxièmement, avoir une identité définie permet d’avoir une ligne éditoriale plus efficace, plus claire, et donc de moins souffrir de syndrome de
« j’ai-envie-d’écrire-mais-je-ne-sais-pas-quoi-dire ». Troisièmement, faire partie d’une « communauté » permet de rencontrer plein de nouvelles personnes, de sentir entouré, etc.

Au final, aucune de mes hypothèses ne me convainc vraiment, je les trouve toutes un peu réductrices. Ne faut-il pas prendre cette idée de « blog de fille » un peu plus légèrement ? Je dois aussi dire que je me méfie des étiquettes. Pourquoi ne pas simplement bloguer comme on le sent, sans se soucier d’une appartenance à ceci ou cela et jouer avec les conventions ? Grande question de l’identité.
Je suis peut-être un peu bizarre, mais je me considère avant tout comme moi-même (est-ce bien clair ??) avant de me considérer comme une femme. Une citadine à la campagne n’est pas un « blog de fille », c’est juste mon blog.
Que pensez-vous de mes essais de réflexion (un peu brouillon peut-être) ?

Edit: pourquoi on ne parle pas de "blog de mec"?

mardi 11 décembre 2007

Une journée à la ville

Après bientôt 3 mois de vie à la campagne, mon avis s’est forgé : j’apprécie vraiment cette nouvelle qualité de vie. J’enfonce des portes ouvertes quand je le dis, mais je trouve que l’air est réellement plus pur, débarrassé de son odeur de pollution, le ciel est plus bleu et le calme très reposant. C’est un réel bonheur d’avoir toutes ces ballades à nos pieds, au seuil de notre porte. Nous avons aussi hâte de profiter du jardin et de la terrasse, on s’y voit déjà.

A la campagne, point de bruit, point de foule et point de centres commerciaux à proximité. Si le frigo est vide, il n’y a pas de solution à moins de 3 minutes à pied. A vue de nez, je dirais que depuis chez nous on parle de 7 minutes en voiture, ou 12 minutes en vélo, ou encore 25 minutes à pied. En dehors de l’alimentation, mieux vaut prendre la voiture pour rejoindre les premiers magasins décents à un petit quart d’heure. Pour plus de choix, plus de paillettes, plus de fun, il faut encore prendre la voiture et conduire environ une demi-heure. Là, on arrive à ma ville de naissance, petite bourgade de 35'000 âmes. J’y ai passé mon lundi.

J’avais plusieurs objectifs : trouver un nouvel exemplaire de ce modèle de jeans H&M que j’adore et que je porte sans cesse, trouver une paire de gants (je perds ma paire de l’année chaque hiver…), faire quelques courses de Noël, passer un peu de temps sur ma très hypothétique thèse de doctorat. Simplement flâner et humer encore une fois la mauvaise odeur de la ville et aller à mon cours de power yoga.
J’avoue, j’aimé. J’ai aimé faire la consommatrice obsédée. J’ai trouvé tout ce que je voulais. J’ai passé du temps à me faire envie, à m’en mettre plein les yeux. J’ai fait une pause dans le nouveau tea-room du centre commercial. J’ai lu plein de magazines à la bibliothèque (informatique, photo, développement durable), visité deux librairies et passé zéro minute sur ma thèse. Je me suis sentie dans la peau de Charlotte la citadine shoppeuse. Oh joie. J’aurais pu aller à plusieurs expos, me faire un film en fin de matinée dans une salle flambant neuve ou encore aller à la médiathèque. Tout à ma disposition, tout dans l’immédiat. Paillettes et lumières de Noël autour d’un Père Noël en couleur soda.

Et puis je suis rentrée. J’ai rangé mes courses j’ai remis Chalotte la citadine shoppeuse en mode veille pour quelques jours. Ah l’air de la campagne.

J’aime mes deux facettes.

dimanche 9 décembre 2007

Petite sélection de liens utiles ou moins utiles

Aujourd’hui, petite sélection de liens à l’occasion de la mise à jour des liens présents sur ce blog. Je me promène tous les jours sur la toile, parfois même un peu trop longtemps, mais quand j’ai de la chance j’ajoute un site dans mes favoris. J’adore ce moment où je me dis « Ah ça c’est un chouette site que j’ai envie de suivre ». Il peut s’agir d’un site sérieux, particulièrement utile, ou d’un site avec une connotation plus « légère ». Je vais essayer de vous présenter quelques sites des deux catégories. Certains sont très connus, à grande ou à petite échelle, d'autres moins (je pense).

On commence par de l’utile :

tsr.ch
Qu’est-ce qu’on y trouve ? Site de la Télévision suisse romande, chaîne de service public. On y trouve les dernières informations suisses et mondiales, la météo, des vidéos des émissions de la chaîne, parfois des concours, le programme TV de la semaine des chaînes suisses et françaises principales. Et bien d’autres choses utiles comme un test de bande passante.
Pourquoi j’aime ? C’est très pratique pour avoir accès rapidement aux dernières informations, c’est la partie de site la plus visible (bien centré sur la page d’accueil) et celle que je visite le plus souvent. J’apprécie aussi beaucoup de pouvoir regarder les émissions que j’ai ratées ou même les infos (encore).


Ricardo
Qu’est-ce qu’on y trouve ? En gros, la même chose que sur son concurrent ebay, sauf que le site est suisse. Les objets proposés à la vente peuvent être assez insolites, cela vaut presque la peine d’y jeter un œil juste pour se marrer.
Pourquoi j’aime ? C’est moins glam que ebay mais plus amusant je trouve. Le site est à l’échelle de la Suisse et on peut y vendre et y acheter vraiment n’importe quoi. Moi et P’tit Mari y avons écoulé quelques pièces plutôt « difficiles »…


MacBidouille
Qu’est-ce qu’on y trouve ? Toute l’actualité du petit monde Mac, des tests, des articles de fond et des forums d’entre aide extrêmement utiles à mon avis.
Pourquoi j’aime ? Il y a de tout, c’est bien organisé et on a des grandes chances de trouver une réponse à sa question. De plus, j’aime bien me tenir au courant de l’actualité Mac.



Climb to the stars
Qu’est-ce qu’on y trouve ? Il s’agit du blog d’une « célébrité » de Suisse romande. Les médias la considère un peu comme l’experte en blogs de Suisse romande. Elle parle de blogs, de technique informatique et du web en général.
Pourquoi j’aime ? Le contenu est souvent pertinent et bien écrit. La personnalité de la blogueuse est particulière, parfois agaçante, parfois attachante.


Le site du zéro
Qu’est-ce qu’on y trouve ? On y trouve des infos sur le monde de l’informatique et du web, ainsi qu’une belle collection de tutoriels pour apprendre la programmation, à construire son site web et d’autres trucs encore.
Pourquoi j’aime ? Comme son nom l’indique, on part de zéro à chaque fois, c’est très pratique quand on débute avec un langage par exemple. J’aime bien aussi l’aspect communautaire.



Voilà maintenant de quoi se détendre un peu :


L'INFOnet real tv
Qu’est-ce qu’on y trouve ? C’est Le site de l’accro à la real TV qui ne se l’avoue pas. On peut y suivre l’actualité des émissions et des protagonistes de celles-ci. Il y a des résumés, une revue de presse bien fournie des archives assez importantes.
Pourquoi j’aime ? Oui, je l’avoue au monde entier, j’adore suivre ce genre de choses d’un œil. Je n’aime pas forcément rester devant la télé pendant des heures, mais en revanche j’aime bien suivre, être au courant, savoir, toussa.

Dilbert
Qu’est-ce qu’on y trouve ? Dilbert est un employé de bureau lambda qui a la chance de voir ses aventures relatées en BD. Le mieux est de s’inscrire pour recevoir chaque jour par e-mail un Dilbert tout chaud, c’est-à-dire quelques cases seulement mais à mourir de rire. C’est en anglais.
Pourquoi j’aime ? Ben, ça me fait rire quoi. Ah et c’est gratuit aussi, juste pour préciser.


Critik en séries
Qu’est-ce qu’on y trouve ? Voilà un blog parfait pour celles et ceux qui aiment suivre leurs séries US préférées au rythme de leur diffusion originale. Chaque épisode est habilement disséqué et critiqué.
Pourquoi j’aime ? J’adore le ton et je trouve que l’auteur se donne beaucoup de peine pour suivre un tas de séries en même temps : quel courage !



J’espère que cette sélection vous aura plue. Et vous, vous avez des suggestions ?

samedi 8 décembre 2007

Dormir bio

Ah dormir, moi j’adooore ! Je suis une vraie marmotte. Je dors minimum 8h par nuit, plus si possible. P’tit Mari, de son côté, est moins dormeur que moi mais a besoin d’un rythme de sommeil régulier. De plus, comme je l’ai déjà exprimé ici et ici, nous essayons de privilégier les produits naturels et respectueux de l’environnement.

Au début, nous avions un lit du suédois, très simple et assez cheap. Un jour, P’tit Mari s’est levé (et non couché, contrairement à ce qu’on pourrait croire) et le lit a craqué, boum ! P’tit Mari a rafistolé tout ça avec une bonne quinzaine de gros clous mais le tout restait un peu branlant. De plus, le confort de ce lit n’était pas top.

Il faut savoir que je suis petite madame et que P’tit Mari est grand monsieur ; nous avons une grande différence de taille et donc de poids. Résultat : pendant la nuit, je roulais dans le creux créé par P’tit Mari et je faisais des bonds sur le matelas dès qu’il se tournait. Ce n’était agréable ni pour lui ni pour moi. Il fallait que ça change ! Du coup, on a décidé d’investir.

Après pas mal de prospection, quelques prises de tête question budget et une décision finale prise dans une foire, nous dormons merveilleusement bien sur un lit 100% bio. Je vais commencer par les explications, puis je mettrai des photos pour bien comprendre.

Tout d’abord, le cadre de lit : c’est un cadre un noyer, construit sans clou, ni vis, ni colle, sur le principe du puzzle. Il n’y a que du bois massif, rien d’autre.
Ensuite, le matelas et le sommier. Nous avons choisi un concept sommier et matelas en un. Tout est dans une housse et repose sur deux supports en bois, eux-mêmes posés sur le cadre du lit. Le système est conçu comme le corps humain : les os, les muscles, la peau.
Les « os » et les « muscles » sont figurés respectivement pas le sommier en lattes de bois et un matelas en mousse de latex naturel. Ces deux éléments sont dans la housse à base en tissu naturel lui aussi. La « peau » est représentée par un sur-matelas en laine. Le tout est ferme, comme on aime, mais également moelleux sur le dessus, grâce au sur-matelas en laine.
Voilà les photos.



Maintenant, plus de problème de « roulage » et de bonds, je ne sens plus rien du tout, notre couche est stable et agréable. Nous sommes ravis de dormir sur des matériaux naturels et confortables. Après tout, nous passons une grande partie de notre vie à dormir alors autant être bien installés, non ? Je ne verrais aucun inconvénient à ce système, si ce n’est son prix un peu plus élevé que la literie traditionnelle.
Pour celles et ceux que ça intéresse, le cadre du lit a été réalisé en menuiserie, à la commande, et le matelas-sommier est une création de « H.üsler N.est » (si vous tapez ceci dans G.oogle, vous trouverez leur site qui explique tout cela bien mieux que moi).

Dernière précision : ce billet n’est pas du tout sponsorisé, c’est une initiative personnelle.

vendredi 7 décembre 2007

Quand je fais ma Susan

Tout le monde connaît la série « Desperate Housewives » et la maladroite et malchanceuse Susan. Cette fille se débrouille toujours pour se retrouver dans les pires situations : met le feu à une maison par accident, est coincée dehors toute nue, passe à travers un plancher, etc.
Heureusement, je ne suis pas exactement comme Susan. Pourtant, hier après-midi, la silhouette de Susan n’était pas loin…

Comme je l’ai laissé entendre ici, je ne suis pas la meilleure conductrice au monde. Cependant, quand ma voiture veut bien collaborer tout se passe bien (touchons du bois…). Hier après-midi, la malédiction de la voiture s’est abattue sur moi, réduisant à néant mes efforts pour améliorer mes compétences. :-S

Voilà le tableau. Je devais reculer depuis ma place de parking jusque sur une route très passante, ce qui incluait traverser la moitié de la route en marche arrière avant de repartir en marche avant. Bon, déjà, en entrant dans ma voiture, j’étais stressée. Mais la suite allait me démontrer que je n’avais encore rien vu… Je commence donc par reculer doucement, prudemment, en me tordant le cou pour scruter la route, histoire d’éviter les camions o_O. Ça y est, j’ai terminé cette fichue marche arrière, je vais pouvoir repartir chez moi en marche avant, la vie est belle… Sauf que, non. Au moment de passer la première vitesse, je cale. Paf, juste au beau milieu de la route. Sueur froide. Les voitures se faufilent de chaque côté de ma voiture. Je tourne la clé pour redémarrer et… je cale encore. Les voitures passent de plus en plus vite. Je voudrais vraiment être ailleurs. Je recommence encore. Même résultat. Je voudrais disparaître dans un trou de souris mais je crois que la peur me tient bien éveillée. Mes collègues finissent par sortir du bureau, affolés de me voir plantée au milieu de la route. Mon moteur fait vraiment un bruit bizarre mais je tente encore une fois, non je ne veux pas qu’on me pousse au bord de la route, je veux partir !!! Encore raté, le moteur ne fait que crachoter lamentablement. Ultime tentative, avec l’énergie du désespoir. Et… la voiture démarre. Je file aussi vite que je peux (et que la loi me permet ;-) ), le cœur battant et les jambes flageolantes (pratique pour conduire, vraiment).

La honte totale et la peur de ma vie. C’est clair, je ne touche plus à cette voiture jusqu’à ce qu’un garagiste me certifie que tout est en ordre.

jeudi 6 décembre 2007

Petit manuel de survie dans la jungle des artisans

Ah les joies du propriétaire ! J’en ai déjà parlé ici et ici. Maintenant je voudrais revenir sur un point plus précis : comment faire pour survivre à la jungle des artisans quand on ne connaît rien au bricolage, à la plomberie, aux sanitaires, à la ferblanterie, à l’électricité, au carrelage, bref à tout ce qui demande un minimum d’habileté manuelle. C’est notre cas, à moi et à P’tit Mari : deux pauvres intellos en plein apprentissage des gros travaux domestiques.

Jusqu’ici nous avons rencontré : un marbrier, un carreleur, deux électriciens, un chauffagiste, un exterminateur de souris et un réparateur de lave linge ; bon score pour moins de trois mois de vie de propriétaire. Le marbrier a débarqué un autre jour que celui prévu et bien sûr nous n’étions pas là… Le carreleur nous a oubliés/décommandés/rayés son agenda une bonne dizaine de fois, avant de faire un excellent travail, il faut le dire. L’un des deux électriciens est passé mais trop tard, juste pour préciser qu’il repasserait le lendemain. Le chauffagiste a mis des semaines à trouver le problème de notre chauffage puis nous a fait attendre quelques semaines supplémentaires pour nous livrer notre chaudière (oui d’accord, c’est la faute de son fournisseur). L’exterminateur de souris lui, a fait du travail rapide et efficace et ce pour un prix modique, yes ! Concernant le réparateur de lave linge: se reporter à la section bonus « On en ri encore » du présent manuel.

Quelques conseils :
  • Faire une petite prière avant de choisir au hasard un artisan dans l’annuaire (ou alors : demander conseil à des personnes plus expérimentées)
  • Avoir sous la main un très sympathique voisin qui se démène pour vous joindre quand le marbrier débarque sans prévenir (ou alors : rester de piquet à la maison ??)
  • S’assurer qu’on a un bon forfait de téléphone afin de pouvoir harceler le carreleur ET le chauffagiste (et aussi : beaucoup de patience)
  • Ne jamais oublier de passer derrière le chauffagiste avec un seau d’eau chaude, des brosses et une serpillière (rapport aux vidanges foireuses des radiateurs…)
  • Ne jamais s’énerver quand l’électricien vous dit à 17h30 qu’il repassera le lendemain parce que là c’est trop tard et tant pis si vous grelottez dans une maison qui a une chaudière pas branchée (no coment )
  • Insister auprès du chauffagiste pour qu’il passe régler la chaudière avant que la maison ne se transforme en sauna (ou mieux : apprendre seul comment régler la chaudière)
  • Ne pas trop montrer à tous ces artisans qu’on n’y connaît rien et qu’on est à leur merci (essayer d’écouter attentivement les explications des uns et des autres et avoir l’air de comprendre)
  • Et finalement : toujours demander un devis, toujours garder une copie du devis même si on vous assure qu’on vous en enverra une, bien vérifier sur le contrat que des indemnités de retard sont prévues, demander plusieurs devis, rester zen devant l’adversité.

Bonus : "On en ri encore"

Quelques jours après notre arrivée dans notre nouveau nid, nous avons voulu faire notre première lessive. C’était la fête : plus d’horaires, plus de buanderie encombrée, plus de vieilles machines, plus d’affaires des voisins qui traînent partout (oui oui, c’est possible d’aimer faire sa lessive, jusqu’à un certain point…) Donc là, catastrophe : machine bloquée et mini inondation. Ni une ni deux, on appelle le service après-vente pour se plaindre d’une voix très courroucée : « Non mais quand même, cette machine est neuve ! » Quelques jours plus tard, le réparateur débarque. Premier problème : je n’ai pas la clé de la buanderie (c’est P’tit Mari qui l’a) et le double est chez mes beaux-parents. Le pauvre réparateur poireautera une bonne demi heure jusqu’à ce que le problème soit résolu. A cet instant, je commence à me sentir un peu gênée hein…
Une fois entré, on pourrait croire que tout est dit. Erreur. Deuxième problème : la machine n’a aucune anomalie. Ce serait plutôt nous, les apprentis installateurs de lave linge… « Oui Madame, il faut enlever la protection de transport derrière la machine, si non elle ne peut pas fonctionner… ». Rouge de honte. « Au revoir M’sieu, merci hein…

Dernier conseil pour la route : le must c’est un super beau-frère estampillé modèle McGivré 2007, spécialiste en travaux divers. ;-)

mercredi 5 décembre 2007

Choc Thermique

Ça y est enfin ! Nous avons une chaudière ! Fini le bois à aller chercher au fond du jardin, fini le feu à entretenir, fini les odeurs de fumée et les cendres qui s’insinuent partout, fini les matins glacials. Le chauffagiste est venu hier pour nous ramener à l’époque contemporaine, une époque bénie à laquelle on ne chauffe plus au poêle.
Nous n’avons pas eu de chauffage central pendant plus d’un mois et croyez-moi ça commençait à devenir pénible. On ne se rend pas compte du confort de la chaleur, on pense que c’est automatique. Nous allons maintenant apprécier à sa juste valeur ce confort retrouvé.
Oui, nous avons chaud. Chaud. Très chaud… Trop chaud ??? Question d’habitude ? Nous voulions en avoir le cœur net.
Coup d’œil sur le thermomètre : 28.1. Gasp, on pourrait presque ouvrir un sauna. On étouffe ici. Pas sortis de l’auberge quoi.



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Autre chose : faut vraiment que je le dise, les artisans c’est la galère. Quand on ne sait pas faire grand chose dans une maison on est à leur merci et ça craint ! Développement plus tard peut-être...

mardi 4 décembre 2007

L'anti wishlist

Quand j’étais enfant, j’ai écrit quelques lettres au père Noël (tout en sachant parfaitement qui se chargeait réellement de l’affaire cadeaux…). En grandissant, cette histoire de liste de cadeaux m’a un peu passé au-dessus, jusqu’à me dégoûter totalement. Maintenant j’ai horreur qu’on me demande ce que je voudrais pour Noël ou mon anniversaire. Cela vient certainement du fait que j’ai senti à plusieurs reprises dans la phrase « Tu veux quoi pour Noël/ton anniversaire ? » quelque chose comme « Bon j’ai pas envie de me creuser la tête pour te trouver quelque chose donc si tu pouvais me faciliter la tâche ce serait pas mal… » (Comment, qui a dit que je voyais le mal partout ??? ).
Tout ça pour dire que cette année, j’ai envie de faire une anti liste. Une liste de tout ce que je n’aimerais pas recevoir. Voilà à quoi ça pourrait ressembler :

  • des accessoires pour ma voiture : j’aime pas qu’on se moque de moi et de mes aptitudes relativement limitées en matière de conduite…
  • des bibelots divers et variés : j’ai remarqué en déménageant que j’avais déjà beaucoup trop de trucs de ce genre
  • un abonnement à « Femme d’intérieur » ou autre assimilé : faut pas pousser quand même
  • quelque chose couvert de motifs de fourrure de fauves de la jungle : erk
  • quelque chose qui sent ou a le goût de noix de coco : je ne supporte pas cette odeur
  • une machine à café : non, pas de café chez nous, on n’aime pas ça ! (bah oui)
  • des chocolats périmés : oui ça m’est déjà arrivé…
  • un chaton : mauvaise idée
  • des oranges : ben je suis pas en prison que je sache !
  • un livre du rayon « ésotérisme et développement personnel » du supermarché du coin : je suis vraiment pas prête pour ça
Voilà, je crois que c’est déjà pas mal. Update au cas où j’aurais d’autres idées…

lundi 3 décembre 2007

Chat de fenêtre

Dans notre quartier, il y a presque plus de chats que d’habitants. C’est à se demander si quelqu’un fait un élevage ou quoi. Parmi tous ces félins, 2 ou 3, facilement indentifiables, tournent autour de notre maison régulièrement. Le plus assidu étant une madame chat toute blanche. La première fois que je l’ai vue je l’ai baptisée le chat-fantôme.
C’était un soir, j’étais tranquillement assise sur la canapé devant la télé, quand ce chat est venu poser ses deux pattes de devant sur le bord de la porte fenêtre, juste en face de moi. Un chat blanc à moitié debout, avec deux yeux jaunes qui brillent dans la nuit, ça ficherait presque la trouille...

N’empêche que le chat-fantôme semble bien aimer notre maison et particulièrement la fenêtre de la cuisine. Il passe des heures assis là, parfois à observer le voisinage et parfois à NOUS observer. D’ailleurs, la situation m’a rappelé ce billet de Shalima.
Moi je le trouve mignon (cœur sensible que voulez-vous) et je le ferais bien entrer mais c’est sans compter l’avis tranché de P’tit Mari. P’tit Mari aime beaucoup les animaux, plus ils sont gros plus ils ont la cote, mais il a un problème avec le concept d’animal domestique. Pour lui, c’est clair, les animaux c’est dehors, surtout pas dans la maison !

Vous me direz que faute de le faire entrer je peux lui prodiguer quelques caresses ou même lui donner quelques petits morceaux à grignoter. Mais il y a un mais. Il ne faudrait pas que le chat-fantôme soit trop à l’aise près de chez nous parce que nous avons quelqu’un dans la famille qui a une peur bleue des chats et qui n’oserait plus venir nous rendre visite si un chat rôdait trop souvent autour de chez nous. Bah, je peux toujours le prendre en photo, ça ne fait de mal à personne.

dimanche 2 décembre 2007

253 biscuits de l'Avent

J'ai commencé mon plan d'attaque pour aimer Noël. C'est dimanche après-midi biscuits! Alors, je vous explique, c'est très simple en fait. On a opté pour les biscuits de Noël classiques: les milanais. C'est facile et super yummmy! La suite en photos...

Mmmh, la délicieuse pâte délicatement pétrie par le robot de cuisine spécialement choisi par P'tit Mari. Impossible de résister à la goûter....

Ensuite, un p'tit tour au four. Nous utilisons des formes taille minuscule donc il faut surveiller la cuisisson d'assez près pour éviter les mauvaises surprises. Dommage qu'on ne puisse pas ajouter des odeurs parce qu'à cette étape ça commence à sentir super bon.


Voilà la première fournée. Quand c'est un peu chaud c'est encore meilleur. Non? Moelleux et sucré, j'adore.


Bonne préparation de Noël à toutes et à tous :-)

samedi 1 décembre 2007

Pimp my TV!

Il y a fort fort longtemps, P’tit Mari et moi ne vivions pas ensemble. Dans mon appart’ à moi, il y avait une télé, une petite télé qui faisait partie des quelques meubles appartenant au propriétaire. Dans son appart’ à lui, point de télé. Le temps passant, nous avons décidé de vivre ensemble. Une télé qui ne m’appartient pas + pas de télé = pas de télé ! P’tit Mari voyant mon désespoir de tv-addict, nous avons acheté notre première télé, un minuscule écran adapté à la taille de notre minuscule appart’ de l’époque. Un tabouret suffisait pour la poser. Le rêve.

Puis, nous avons déménagé dans un chez nous de plus de 30m carrés, oh joie. Et enfin nous nous sommes installés dans notre demeure campagnarde. C’est à ce moment que le frère de P’tit mari s’acheta un immense écran plat et nous légua son vieil écran à tube cathodique, au moins deux fois plus grand que le nôtre. Problème. La nouvelle télé est bien trop grande pour un simple tabouret branlant. De plus, nous avons maintenant un lecteur DVD, lecteur qui est bêtement posé sur le sol. Vous conviendrez qu’une visite chez le géant suédois jaune et bleu (oui je suis très claire) s’imposait.
Je ne résiste pas à vous montrer les photos « Avant » et surtout « Après »



Vous pouvez admirer un meuble suédois étiquetté « Nouveau » dans le magasin et disponible pour le mini de prix de 19.95 francs suisses (environ 13-14 euros). Et aussi: c'est un des seuls qui avait les dimensions requises pour se caser dans le p'tit coin du salon où nous mettons la télé.
Prochaine étape: un canapé!!!

vendredi 30 novembre 2007

Le joyeux Noël

Cette année, Noël sera joyeux, c’est décidé. Il faut dire que j'ai des tendances réfractaires à Noël. Je ne vois que les mauvais côtés, je me plains et je suis particulièrement à fleur de peau à cette période.
Je voudrais combattre tout ça, je voudrais un peu de magie. Quelqu'un a dit que quand on veut, on peut. Alors je vais essayer encore une fois (oui, c'est pas la toute première tentative) de me débarasser de mon mauvais karma de Noël.
Cette année, c’est Noël à la campagne, il faut profiter de notre nouvelle demeure pour inviter la famille. J’ai même un plan d’attaque ! Il faudra quelques fournitures, quelques aménagements et une bonne dose de bonne humeur.

Fournitures :

  • Un sapin rabougri acheté à la vente communale parce que c’est bien plus authentique que le sapin du supermarché tellement brillant et calibré qu’on le croirait tout droit sorti d’un dessin animé de l’ami Walt. On le décorera à deux et dessous on mettra notre magnifique crèche home made en pâte à sel (non, pas de photo hé hé).
  • Une chaudière, pour qu’on puisse allumer un feu dans le poêle uniquement pour l’ambiance.
  • De la viande de chez le boucher du coin, non parce que la viande congelée du supermarché (encore !) ça fait un peu trop « cheap » pour les invités, non ?
  • Une nouvelle nappe parce qu’on utilise toujours la même et qu’à force on finit par toujours disposer les assiettes à la même place…(rapport aux taches O_o)
  • Une grande boîte de biscuits qu’on aura passé un jour entier à confectionner (vive la farine plein la cuisine !)
  • Un CD spécial Noël (mais non c’est pas si kitsch enfin !)
Aménagements :
  • Une famille réunie chez nous (ou presque) autour d’une table toute décorée
  • Arrêter d’appeler les repas de Noël multiples « le marathon de Noël » (fini le cynisme !)
  • De la neige ! S’iouplaît…
  • Mon cousin du sud en visite
  • Une (ou deux ?) cartes de vœux, juste pour le plaisir
  • Un moral en béton, c’est toujours utile
  • Trouver des p’tits cadeaux pour mes proches, des cadeaux qui fassent plaisir et qui ne soient pas achetés au dernier moment au milieu de la foule compacte des magasins trop éclairés et surchauffés (chants de Noël américains en fond sonore en option)
  • Aller à la messe de minuit pour se rappeler le vrai sens de Noël

Et : la bonne humeur ! Cynisme, ironie et autres mauvaises langues seront bannis.

C’est promis, je ferai un billet de Noël totalement positif. Oui, c’est possible.

jeudi 29 novembre 2007

Monde de mots

Je me souviens. La première phrase que j’ai lue :
« Yves et Natacha sont dans le square ». Je fais partie des premières générations d’enfants à avoir découvert le monde de l’écrit dans une méthode de lecture dite « globale » (par opposition à la méthode syllabique). J’ai tout de suite aimé ça. A chaque début d’année scolaire j’étais impatiente de recevoir le nouveau livre de lecture. Je dévorais.
Mon premier « vrai » livre, c’est-à-dire qui n’était pas un album illustré, avait pour titre « Oui-Oui chauffeur de taxi ». Je crois que maintenant il existe même un dessin animé racontant les aventures du pantin au pays des jouets. Je suis aussi passée par la fameuse « bibliothèque verte », puis les livres pour ados et enfin mes premiers classiques. « Jane Eyre », « Le Journal d’Anne Frank », « Une vie », « Le Monde de Sophie », « Les Misérables », la saga « Les semailles et les moissons » et celle de « La bicyclette bleue », etc.
Au lycée, j’ai appris l’analyse littéraire et j’ai découvert une autre façon de lire. Nous avons notamment décortiqué « Madame Bovary ». A la première lecture, j’ai pensé que c’était l’un des romans les plus ennuyeux qui soit. Et puis l’analyse est passée par là et tout a changé. Pareil pour plein de romans de Zola et d’autres encore.
Plus loin encore, à l’université, j’ai fait partie d’un jury littéraire. Il s’agissait d’un prix décerné par la télévision suisse romande. Ce fut une bonne expérience mais j’ai un peu eu l’impression d’être utilisée. Bref, ce n’est pas le sujet.
Aujourd’hui, je continue à lire. Je lis des romans oui, mais aussi des magazines, des ouvrages spécialisés, des BD, des journaux, des biographies.
Comment je lis ?
Principalement, je traîne dans les librairies et j’échange des livres. J’ai mes auteurs, mes collections, mes époques, mes sujets fétiches. J’ai aussi la manie étrange de lire plusieurs fois le même livre. Parfois, je commence un bouquin et au bout de quelques lignes je sais que ça ne me plaira pas. Mais quand j’ai un peu de chance, j’accroche vraiment et je ne décolle pas de ma lecture pendant plusieurs jours. Je voyage vraiment dans un autre monde. Je vois les personnages, je sens les odeurs et j’admire. J’admire le talent de l’auteur. C’est ça la meilleure partie. J’aime être éblouie, j’aime quand c’est tellement beau et bien écrit que je n’en reviens pas. Ça n’arrive pas souvent mais c’est extrêmement précieux quand ça se produit.
Parmi les auteurs contemporains, je trouve les personnages de Paul Auster fascinants, les ambiances de Barbara Kingsolver envoûtantes, la sensibilité de Haruki Murakami bouleversante, l’écriture de Nancy Huston percutante, les dialogues d’Amélie Nothomb hilarants et l’univers de Jean d’Ormesson délicieux. Je pourrais continuer comme ça pendant des pages et des pages.
Je lis aussi « Harry Potter », Agatha Christie, Patricia Cornwell , « Marie-Claire », le journal local, des blogs.
La lecture, c’est mon carburant, mon évasion et ma façon de voir le monde. Je rêve qu’un jour je saurai faire sortir tous les mots qui sont en moi. En attendant, je continue à lire, à me nourrir et à produire des mots maladroits. Si la lecture est mon carburant, l’écriture est ma création.
Peut-être ici, quelques critiques de livres, mes coups de coeur, (mes déceptions?) et de toute façon, le reflet de tous ces mots qui vivent en moi.

mercredi 28 novembre 2007

Charlotte-Alice's adventures in Wonderland

J’espère que Lewis Carroll dans sa tombe et les propriétaires actuels des droits d’auteurs de son œuvre me pardonneront ce petit texte inspiré des aventures d’Alice la jeune anglaise qui poursuivait un lapin blanc. Pour ma part, même si je vis maintenant à la campagne, je ne poursuis pas de lapin blanc. Tout au plus pourrais-je poursuivre le chat blanc du voisin. Cependant, comme la jeune Alice, je suis rêveuse, il m’arrive d’être attirée par les merveilles et j’ai tendance à perdre tout sens de l’orientation…

Le soleil brillait dans un ciel du plus pur des bleus de la campagne. Au loin, les montagnes resplendissaient comme des dames en crinolines du premier jour. Charlotte voyait tout cela de sa fenêtre et cela l’attira. Le vent était froid mais le monde si beau. Tout semblait dire : viens, suis le chemin et vois où il te conduira. La marche jusqu’à la prochaine petite ville serait conséquente mais les placards si vides. La paresse guettait dans l’ombre, mais la mère Conscience Fairedelexercice brandissait son bâton. Charlotte était bien trop attirée par, les lumières de la ville, la curiosité de la pauvre Blanquette de M. Seguin coulait dans ses veines. Les merveilles l’attendaient.
« Vite, vite, je suis en retard », pensa Charlotte en prenant à peine le temps de fermer son manteau. Ah quel bonheur d’être sur le chemin, quelle satisfaction de marcher dans les champs et de voir le ciel si clair. Au bout du chemin : les merveilles à porter de main et au retour, des placards bien garnis. La solitude de la plaine campagnarde est douce, on n’entend que le vent, les oiseaux et le cœur du monde qui bat très fort. Charlotte forçait l’allure, impatiente, malgré tout, de toucher aux merveilles. Quelques pas encore et les voilà.
La lumière est plus forte et la chaleur enveloppante. Plus besoin de manteau boutonné jusqu’au cou. L’œil est ravi aussi : les scintillements des fêtes sont bien présents et partout s’étalent le rouge et l’or. Mais fi des paillettes, Charlotte ne doit pas oublier les emplettes. Les merveilles sont si attirantes et toutes à portée de panier. La foule grouille et les rayons se serrent les uns contre les autres. Toute émerveillée cette fois, Charlotte fait le tour et fait son choix. Un passage auprès de la duchesse de la caisse et tout est terminé.
Le chemin est à refaire dans l’autre sens. Toute étourdie des merveilles et les bras chargés, Charlotte marche. Elle rêve encore, au pays des merveilles, avec le vent glacial dans les cheveux. Le chemin est plus raide et le sac est lourd. Mais elle rêve, insouciante. Le ciel est toujours aussi clair mais son petit hameau se détache à l’horizon comme un point minuscule. Si lointain. Charlotte s’arrête, soudain ramenée sur son chemin. Sur les chemins. Les champs sont immenses et si plats, délimités par des chemins tous identiques. Quadrillage. Déstabilisée, Charlotte fait demi-tour, peut-être s’est-elle trompée. Les emplettes pèsent sur ses épaules et les joues brûlent de froid. Charlotte s’arrête encore, désorientée comme Alice.
Le chien a effacé tous les chemins. Pas question de s’asseoir et pleurer comme Alice. C’est Charlotte et pas Alice. Charlotte sourit, amusée de son mauvais sens de l’orientation, perdue tout de même, au milieu des champs. La campagne plate ne vaincra pas. Charlotte accélère le pas. Le village grandit à nouveau. Devant la maison, le carrosse de tôle P’tit Mari, est garé. C’est une surprise. C’est une vraie merveille. Un sourire, un battement de cœur. Le sac est léger. Le pays des merveilles.

mardi 27 novembre 2007

Geekette un jour, geekette toujours

En lisant ce billet de KRiSS, je suis retournée 10, 15 ans en arrière. Terrible expérience quand on a 25 ans. Et oui, ça fait 15 ans que je tripote des ordinateurs. C’est parti pour les détails.

Premier contact avec un PC : aux alentours de 1992
Chez moi, pas de PC. Mais, des Macs ! Ma famille est une famille Mac, aucun PC n’a jamais franchi le seuil de la maison familiale. J’avais 9-10 ans quand j’ai demandé pour la première fois comment on allumait notre Mac LC. A l’époque, il n’y avait pas grand monde par chez moi qui avait un ordinateur familial, j’étais donc assez fière de le montrer à mes coupines et tout. Malheureusement, tout le monde n’a pas le gène de la geeketterie…
Au début, le seul « programme » que je savais utiliser s’appelait Kid Pix. Comme son nom l’indique, c’est un petit programme de dessin pour enfants. Je me rappelle que c’était plein de couleurs flashy et des bruitages marrants. Mine de rien, grâce à Kid Pix, j’ai appris le maniement de la souris et les rudiments de l’informatique.

Premiers jeux : 1994 je dirais
Avec le magnifique LC 256 couleurs, et plus tard avec le premier Performa, j’ai passé de longues heures à jouer avec des petits bonhommes aux cheveux vert fluo et avec des villes super stylisées. J’ai nommé : Lemmings et Sim City 2000 !













Des années plus tard, j’ai essayé de rejouer à Sim City dans une version bien plus moderne…et compliquée. Je n’ai plus du tout accroché : ça n’avait plus de charme, c’était bien trop sérieux (ou alors, c’est moi qui suis devenue trop sérieuse ??).


Premier contact avec Internet et premier mail : 1997 ou un peu avant
Internet a assez vite débarqué chez nous et dès le début : ça m’a intéressée. On avait un modem 56k et déjà à l’époque je trouvais ça bien trop leeennt. Impatiente et avide de découverte, je suis arrivée ici : momes.net Mon premier site. Cerise sur le gâteau : ce site existe toujours ! En fait, la partie du site qui a monopolisé mon attention était le chat (disparu depuis). Je trouvais ça incroyablement génial de discuter avec plein de gens du monde de la francophonie. « Salut, c’est quoi ton ASV ? » est devenu l’équivalent de « Salut, ça va ? ».
A la même époque, j’ai ouvert mon premier compte chez Hotmail. Ma boîte de réception était toujours pleine et je n’arrivais pas à me résoudre à effacer le moindre mail.
Tout ça était tellement chouette que j’ai vite abusé… Trop d’heures passées à discuter, trop de gens et trop de zéros sur la facture ! O_o J’étais en plein crise d’ado et bien sûr personne ne me comprenait dans ce monde… Finalement, j’ai arrêté le chat et j’ai exploré tout ce qu’Internet avait offrir d’autre.

Premier site/blog : 1998 (environ) et 2004
Mon premier site n’a vécu que quelques semaines, c’était une dromapage (de chez dromadaire.com). Je n’ai pas eu assez de persévérance pour vraiment le développer, de plus il n’y avait pas énormément de possibilités.
Quelques années plus tard, aux alentours de 2002, j’ai visité mon premier blog et deux ans plus tard, j’ouvrais le mien sur la plateforme Joueb.

Premier dégainage en ligne de carte bleue : hum, c’est assez récent, je dirais 2004
C’était tout bêtement une réservation de vols auprès de la première compagnie low cost. C’était la carte de ma mère et j’avais très peur que quelque chose se passe de travers… Je pensais que je n’étais pas prête de recommencer et puis dès que j’ai eu ma propre carte, un peu par hasard, mes craintes sont tombées.

Et maintenant ?
Côté matos, je viens de m’acheter un MacBook et je l’adore ! Nous avons l’ADSL et un réseau wifi. P’tit Mari a aussi un Mac, le premier iMac avec « tout intégré dans l’écran ».
Je suis toujours accro au net et je viens de me mettre sérieusement au XHTML et au CSS. Voilà l’étendue des dégâts. ;-)

lundi 26 novembre 2007

Déballe tes affaires et parle!

Shalima ne m'a pas désignée mais je m'y colle quand même. En lisant son billet, je me suis dis: mais qu'est-ce que j'ai dans mon sac moi?? Ni une, ni deux, je cours chercher mon sac dans l'entrée et je déballe tout sur la table. Résultat: je me suis bien marrée. J'avoue: je suis du genre maniaque, du coup je ne supporte pas le fouilli, le désordre, le boxon, le foutoir, le petchi et le cheni (Ndlr: les mots incompréhensibles sont issus d'un drôle de patois appelé "suisse romand"). Par contre, j'aime l'ordre. Juste ça. ;-) En fait, j'aime retrouver mes affaires, si non ça m'angoisse. Euh oui, bon, revenons à nos moutons, à mon sac quoi.



Voilà à quoi il ressemble:
Môman l'a importé de Sicile exprès pour moi! Il a des bretelles parce que je sacrifie le côté fashion au profi du côté pratique et il est en cuir parce que je trouve ça chouette. C'est vrai quoi, ça se lave, c'est ultra résistant, ça vieillit bien et c'est franchement indémodable (non???). J'ai essayé d'autres sacs mais je m'en suis vite lassée. Quelques fois, je vois des nanas dans la rue avec des sacs que je trouve super beaux et puis je me dis ça ne m'irait pas à moi (oui, comme le jean slim et les tuniques taille empire...).

Après, le contenant, vous allez pouvoir admirer le contenu et juger sur pièces de mon côté organisation façon sélection drastique.
Je confirme: il n'y a que l'indispensable: mon (vieux) portable, mon agenda, mon porte-monnaie, une clé usb, de la crème pour mes pauvres mains agressées par l'hiver, des mouchoirs et une pochette pour parer aux urgences féminines prévues ou non.
Alors, si c'est pas le strict minimun ça, hein?? Cependant, je m'aperçois maintenant qu'il me manque un accessoire crucial. Un accessoire sans lequel mon agenda n'est qu'un demi agenda... j'ai nommé: un stylo!

Bon, j'ai beau être fière de mon organisation tip top nickel (ouais sauf le stylo), je me demande où est passé mon côté fille, un peu greluche comme on dit. Pour en être sûre, j'ai fait ce test-ci, relayé par Fofita. Et j'ai obtenu: 34 points. Je suis une greluche débutante, mais siii! Regardez bien: j'ai de la crème pour les mains Neutrognagna super chère, un agenda rose et un un porte-monnaie presque assorti! ça y est, j'ai trouvé mon côté greluche. Ouf! ;-)

Edit: j'ai ajouté une photo qui rend mieux compte de la taille de mon tit sac

dimanche 25 novembre 2007

Ze week-end: les meilleurs moments

1. Top la honte (ou : la citadine prend le pouvoir)
Avant de prendre possession de nos quartiers de montagne, nous nous sommes arrêtés pour rendre une petite visite impromptue à une partie de la famille de P’tit Mari. Il m’avait bien briefée avant : Tata et Tonton élèvent des moutons, de plus Tonton bichonne ses vaches de compét’, des lutteuses de la race d’Hérens.
Nous débarquons à l’écurie, à la tombée de la nuit. A droite en entrant, j’aperçois un petit enclos peuplé de tout plein de bébés animaux trognons. Je n’ai pas le temps d’observer tout ça puisqu’il s’agit de saluer toute la famille au boulot. On papote au milieu de l’écurie et c’est fort sympathique. Pendant la discussion, je m’extasie sur les magnifiques vaches et leur carrure impressionnante (de vraies athlètes !). Avant de repartir, je ne peux pas m’empêcher de dire que j’aimerais bien aller voir les p’tit agneaux qui sont dans l’enclos (je vous rappelle que nous sommes chez des éleveurs de moutons). Tata me regarde en souriant, avant de répondre : « Euh oui, tu peux y aller, mais ce sont des veaux hein ! ». Oui oui, je viens de confondre des agneaux et des veaux. Toute honteuse, je ne peux que dire d’un air parfaitement idiot : « Ah mais ouiiiiii, j’avais pas bien vu, ce sont des veaux, ils sont troooop mignons !!!! » Sur cette phrase, j’achève de me ridiculiser totalement. On s’en va, moi toute raide dans mes nouvelles bottes de ciadine.

2. Quand P’tit Mari donne son avis sur du parfum (ou : la marque ça veut rien dire)
Comme je le disais ici, j’ai emporté mon Company là-haut sur la montagne. Au milieu des articles de fond tous plus intéressants les uns que les autres (voui voui), une publicité pour du parfum. Les pages parfumées : j’adore ! Ici, c’est du K.enzo, celui avec la fleur. Bof, j’aime pas, c’est super sucré, écoeurant je dirais. Prise d’une soudaine inspiration, je décide de demander son avis à P’tit Mari. D’un air secptique, P’tit Mari approche son appendice nasal de la page. Une grimace déforme alors son visage : « Beurk, ça sent la cocotte de grand-mère ! » Ah ça c’est du P’tit Mari tout craché, spontané et tout. (Désolée pour les grands-mères :-S )

3. Au pestacle ! (ou : « Amitié et Partage » = « Aqua concert », l’overdose)
Après quelques hésitations (qu’on est bien là-haut), on décide d’aller voir le spectacle pour lequel P’tit Mari a gagné des places. Pour rappel, il s’agit d’aller écouter le duo comique Patrick Lapp et Jean-Charles Simon. A la base, les deux compères animent une émission sur la première radio de suisse romande : « Aqua Concert ». Cette émission parle de musique classique sur un ton humoristique. Le plus intéressant (paraît-il) est d’écouter les dernières minutes : la séquence de l’appel téléphonique. Simon annonce qu’un auditeur peut appeler pour proposer la diffusion du morceau de musique qu’il souhaite et Lapp joue le dit auditeur… A chaque fois, ce dernier invente un personnage comique et le dialogue s’engage. Evidemment, Simon fait comme si il s’agissait d’un vrai auditeur et ne semble pas connaître le personnage à l’avance. C’est la totale impro en fait.
Au spectacle, c’est la même histoire. « Amitié et Partage » est supposé être une émission de radio et bien sûr il y a plein d’appels d’auditeurs. Simon est sur scène, dans un décor de studio radio et Lapp fait les voix de tous les auditeurs qui appellent. Il y a des moments hilarants, quand le personnage est vraiment drôle et des moments pas très drôles, quand le personnage sombre dans l’humour pi.pi, kk, qq. Finalement, ce qui est drôle à la radio parce que ça dure 5 minutes l’est beaucoup moins sur scène… parce que ça dure 2h.

4. Mais elle est où la montagne ?? (ou : le brouillard fait des siennes)
Eh oui, le brouillard n’a pas décollé pendant 3 jours entiers. o_0 Tant pis. Comme prévu, ce fut génial. Nous étions dans notre bulle. Beaucoup de repos, un peu de lecture et quelques repas mémorables comme les délicieuses crêpes du village et la fondue traditionnelle en tête-à-tête à la maison. En prenant de la hauteur, nous avons pu prendre du recul sur nos soucis quotidiens et ressentir tout ce qui nous unit.

Bilan : un week-end loin de l’ordinateur, du téléphone, du travail et des problèmes divers, ça fait du bien. C’est reparti pour un tour, motivés et surtout main dans la main.

mercredi 21 novembre 2007

Quand j'débranche

C’est bien connu, nous autres blogueuses, parfois, on exagère. Et d’exagère à exaspère, il n’y a qu’un glissement de langue. Faut que je vous dise. En plus de bloguer (et lire des blogs), je fais plein d’autres choses sur le net. Je lis les actualités, je regarde les émissions télé que j’ai manquées, j’assouvis mon addiction à certaines séries américaines, je cherche des infos sur tout et n’importe quoi, j’organise des vacances, j’écoute de la musique, je garde contact avec mes amis de la grande ville, etc.,etc.

Je suis connectée depuis une dizaine d’années, avec des périodes de présence online plus ou moins intenses. J’ai ouvert mon premier blog il y a 3 ans et j’adore ça. Mais j’aime aussi faire des mini pauses, pour mieux revenir, pour avoir plein de choses à lire et à dire ensuite.
Alors voilà, P’tit Mari et moi, on s’est organisés un long week-end, devinez où….à la montagne ! Paradoxalement, on sera plus au chaud que dans notre chaumière chauffée au bois. Au programme : détente, promenades, lecture, romantisme et temps passé rien que nous deux, sans écran d’ordinateur, sans téléphone, sans obligation. Wouah, le pied quoi !
Pour ces quelques jours, je vais emporter quelques indispensables. J’ai quelques livres en attente qui conviendront très bien pour me reconnecter à ma passion première : la lecture. Je sens que ce sera génial. Et pour satisfaire la citadine qui est en moi (yes ! she’s aliiive) et contribuer à ma détente , mon super magazine de filles, ou plutôt de "gurlz" :
Ouais, vous avez raison, c’est en anglais pour me déculpabiliser de lire des trucs peu intellectuellement stimulants. C’est comme la confiture allégée ou les soldes en fait.

Avant de partir, faut que j’vous dise encore une chose. Mon P’tit Mari, lui aussi il aime le net et son truc à lui c’est les concours. Il fait des tas de concours. Des fois, je me moque gentiment et il me répond par un sourire. Cette fois, ça y est, il a gagné. Je peux plus me moquer. Mais je peux profiter ! Parce que comme il n’est pas rancunier pour deux sous (merciiii !), il veut bien me faire partager son lot. Résultat : vendredi soir, on redescend de notre montagne quelques heures pour aller…au pestacle (comprendre : au spectacle) ! P’tit Mari a gagné deux places pour aller rire en écoutant deux comiques suisses connus pour leurs passages à la radio : Jean-Charles Simon et Patrick Lapp. Allez, quand je rebrancherai, vous raconterai combien on a ri (ou pas).

Compte à rebours est lancé : départ demain dans la matinée.

mardi 20 novembre 2007

La lessive, c'est aux noix!


Je continue sur la vague bio. Le bio c'est à la mode depuis quelques temps. Et finalement c'est tant mieux, non? Le seul problème c'est la création d'un marché double: du bio cher pour les uns et du classique (voire tendance fast food) moins cher pour les autres. Je carricature un peu peut-être. Bref, avec P'tit Mari on essaye, à notre façon, d'encourager la préservation de l'environnement en choisissant ce qu'on achète.

Après la nourriture, la lessive! Les liquides et autres poudres à lessive contiennent souvent des produits polluants et même parfois nocifs pour les personnes qui ont une peau sensible. Beurk et encore beurk. Il fallait que ça change. Nous avions lu plusieurs articles sur les noix de lavage et on a décidé de tester. Attention, je vous entends penser: "faire la lessive avec des noix, mais c'est pas possible?? Ce sera jamais propre!" Ben vous allez voir...

Tout d'abord, il faut dire que les conditions sont idéales: nous ne somes que deux (= que 2 à 3 machines par semaine), nous n'avons pas d'enfants en bas âge (peu de taches difficiles) et bien sûr nous sommes motivés (ouais parce qu'il faut être un minimum motiv' quand même hein...). Pour mieux comprendre, voilà comment ça marche les tites noix.

Les noix de lavage viennent de loin (je reviendrai sur le problème...), d'Inde ou du Népal par exemple. Fruits du sapindus, leurs coques produisent naturellement de la saponine, du savon quoi, quand elles sont en contact avec de l'eau chaude. Voilà à quoi ça ressemble:



Comme vous pouvez le voir sur la 1ère photo, nous avons deux sacs de noix différents, un que nous avons acheté et un que nous avons reçu. J'ai donc fait deux petits tas de noix provenant des deux sacs. En ce moment, nous utilisons les noix indiennes (sac bleu) qui se trouvent à gauche sur la 2ème photo. Je ne sais donc pas (encore) ce que valent les noix de l'himalaya (sac beige), à droite sur la 2ème photo. Les noix sont en général livrées avec un ou plusieurs petits sacs en coton dans lesquels on place les noix avant de les mettre dans le tambour de la machine.

Passons à la pratique de terrain. Pour une machine, quelques noix suffisent, comme sur la photo par exemple. Si on fait une machine à 40 degrés, on peut même utiliser les mêmes noix 2x! Par contre, pour des lavages plus costauds (60 ou 95 degrés), une seule utilisation des noix est conseillées. Un petit détail: les petits sacs en coton précités sont très utiles si on ne veut pas avoir des "miettes" de noix partout dans le linge propre...
Côté résultats, c'est pas mal du tout. J'ai bien inspecté les sous vêtements et les chaussettes après lavage aux noix: c'est propre. Par contre, j'ai remarqué que nous sommes habitués à l'odeur de lessive, odeur que nous associons vlontiers au concept "linge propre". Et là, aucune odeur. Autant si on met le nez dans le sac de noix, l'odeur est forte et pas forcément agréable (pique le nez), autant le linge ne sent rien, nada. Pour palier à ce "problème", on peut ajouter quelques gouttes d'huile essentiel de lavande ou de citronelle sur le petit sac. En plus d'être propre, les vêtements, serviettes et draps sont doux: plus besoin d'ajouter de l'adoucissant! Elle est pas belle la vie??

Et le budget dans tout ça? Les noix coûtent entre 20 et 30 francs suisses le kg (15-20 euros) sur le net ou en magasins bio. Comme on utilise peu de noix à la fois, un sac d'un kilo dure longtemps, voire trèèès longtemps. Avec nos 2 à 3 machines par semaines, un kilo de noix doit bien durer 2 ans je pense. Pas mal, non?

Pour terminer, j'en viens aux quelques inconvénients. Tout d'abord, si on a du linge vraiment sale avec des taches résistantes, mieux vaut enlever les taches avant (avec du détachant écologique par exemple ;-) ). Ensuite, j'imagine que quand on est pressé, qu'on a 5 enfants et qu'on fait 2 à 3 machines par jour, c'est un peu fastidieux tout ça (sortir les noix du grand sac, les mettre dans le petit sac, mettre le petit sac dans la machine, sortir le sac, le vider, le re-remplir, ect.), sans compter qu'il y a certainement plus de taches à enlever avant...
Certains disent aussi qu'au final ce n'est pas si bio que ça les noix: le transport depuis le bout du monde pollue et la bio-diversité risque d'en prendre un coup à cause des plantations de sapindus qui se multiplient (quand il y a de l'argent à se faire...). Je pense que c'est quelque chose à quoi je ferai attention la prochaine fois que j'achète des noix de lavage, j'essayerai de savoir d'où elles viennent, comment elles sont produites et transportées.

Dernier point: les noix usagées sont compostables! (peut-être bientôt un billet sur le compost...). Alors, qui est aussi adepte? Qui veut tester?